Programmation Mousson d’été 2018
LA MOUSSON D’ÉTÉ
Écrire le théâtre d’aujourd’hui
Du 23 au 29 août 2018
Spectacles, lectures, université d’été, rencontres, en partenariat avec l’Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson.
Direction artistique Michel Didym
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En bref
Au cœur du territoire de la région Grand Est, La Mousson d’été demeure un festival à taille humaine qui accueille le meilleur de la littérature théâtrale contemporaine. Devenu incontournable, ce rendez vous qui annonce la rentrée avec panache propose un large panel d’activités pour tous les publics : néophytes ou avertis, amateurs ou professionnels, chacun est le bienvenu à la Mousson d’été. Dans ce lieu exceptionnel et propice à la découverte et aux rencontres qu’est l’Abbaye des Prémontrés, il est facile d’échanger avec les auteurs, les comédiens et les metteurs en scène. L’art le plus novateur est à la portée de tous dans une ambiance conviviale et de partage. Au cœur du territoire de la région Grand Est, La Mousson d’été demeure un festival à taille humaine qui accueille le meilleur de la littérature théâtrale contemporaine. Devenu incontournable, ce rendez vous qui annonce la rentrée avec panache propose un large panel d’activités pour tous les publics : néophytes ou avertis, amateurs ou professionnels, chacun est le bienvenu à la Mousson d’été. Dans ce lieu exceptionnel et propice à la découverte et aux rencontres qu’est l’Abbaye des Prémontrés, il est facile d’échanger avec les auteurs, les comédiens et les metteurs en scène. L’art le plus novateur est à la portée de tous dans une ambiance conviviale et de partage. La Mousson d’été s’articule le matin autour d’une Université d’été qui comprend 5 ateliers et réunit 75 stagiaires (plus d’information sur l’université d’été ici), et l’après midi par une manifestation publique qui propose des mises en espace, des rencontres et débats avec les auteurs, ainsi que des spectacles en soirée. La programmation est constituée d’une part de textes français, et d’autre part de textes étrangers dont les traductions sont commandées par la Mousson d’été. Le comité de lecture Toujours internationale, la Mousson proposera cette année des auteurs déjà confirmés comme Dimítris Dimitriádis (Grèce), Naomi Wallace (USA) ou Anja Hilling (Allemagne) mais aussi de toutes nouvelles pépites dont Jose Padilla (Espagne), Josep Maria Miró (Catalogne) et Geir Gulliksen (Norvège). Le tout est présenté dans des traductions inédites avant leur publication.
Programmation
Jeudi 23 août
The love restaurant de Lasha Boughadzé (Géorgie), dirigée par Michel Didym, avec Bruno Ricci, Yves Torper et Alexiane Torrès
7 minutes de Stefano Massini (Italie), texte traduit par Pietro Pizzuti, dirigée par Michel Didym, assisté de Yves Storper, avec Marie-Sohna Condé, Jessica Czekalski, Catherine Matisse, Louise Orry-Diquéro, Odja Llorca, Bénédicte Mbemba , Johanna Nizard, Julie Pilod, Alexiane Torrès, Emeline Touron et Julia Vidit, musique Philippe Thibault
Vendredi 24 août
16h – conversation L’exercice de traduction Des traducteurs et des auteurs présents à la Mousson échangeront sur les bonheurs et les difficultés de la traduction pour le théâtre, qui prend encore plus d’importance dans le contexte d’une circulation accrue des textes en Europe.
18h – lecture
Nostalgie 2175 de Anja Hilling (Allemagne), texte traduit par Silvia Berutti-Ronelt et Jean-Claude Berutti, dirigée par Véronique Bellegarde, avec Thomas Blanchard, Alain Fromager et Odja Llorca, musique Vassia Zagar et Philippe Thibault
Dolly est une gamine capable de boire un chocolat chaud, de mâcher un chewing-gum et de fumer une clope en même temps. Elle a des tatouages imaginaires et de vraies tâches de sang dans le cou. Vlad est l’homme au nom qui porte malheur. C’est à l’Etap Hôtel de la Porte de Bagnolet qu’ils deviennent « Vlad et Dolly ». Commence alors une cavale rock et amoureuse, faite de bagnoles, de flingues et de nuits passées dehors. Autour d’eux, la nature et le temps se dérèglent : le soleil ne se lève plus. Elle est sa petite lumière d’aube. Il est son sauveur.
Samedi 25 août
Une création du collectif Akalmie Celsius, texte Marion Vincent, mise en scène et en espace Manon Delage, avec Pierrick Bonjean et Hannah Devin « C’est ici que ça s’est passé, un fait réel dans son contexte le plus proche, le plus réaliste. L’histoire d’une disparition. » Vous attendez au point de rendez-vous qui vous a été donné par téléphone. Vous venez pour écouter l’Hémilogue, un échange mystérieux en plein espace public, une conversation dont on ne saisit que des bribes et qui pour cette raison, aiguise votre curiosité. Un conte urbain raconté en pleine rue, une histoire de destins croisés, de solitudes qui se dévisagent de loin et ne se rencontrent jamais. Délits de faciès, faits divers glauques et autres disparitions irrésolues : une plongée dans les eaux troubles de notre imaginaire collectif.
Les tout-terrain de Volker Schmidt (Autriche), texte traduit par Nicolas Gessner, dirigée par Julia Vidit, avec Éric Berger, Thomas Blanchard, Marie-Sohna Condé, Johanna Nizard, Louise Orry-Diquéro, Alexiane Torrés et Souleymane Sylla
Là où la nature rencontre la ville… Anna, une architecte d’intérieur reconnue, a tout ce dont elle pourrait rêver : une famille, le confort, la santé. Mais alors qu’elle réalise qu’elle est au zénith de sa vie, celle-ci lui semble être une prison. Anna va alors commencer à agir de manière étrange et méthodiquement détruire sa jolie petite vie. Peut-être à cause de la mort de son fils qu’elle n’a jamais pu accepter ? Au moment où elle entreprend une relation avec Thomas, le petit ami de sa fille, la situation monte encore d’un cran et les catastrophes se multiplient dans son monde idyllique.
16h – conférence Le prisme du politique
Par Olivier Neveux, professeur d’études théâtrales à l’École Normale Supérieure de Lyon. Devant l’inflation actuelle d’œuvres, de démarches, de gestes « politiques », on s’interrogera : Et si la politique n’était pas un thème, un contenu, mais une certaine façon de porter le regard sur la réalité ?
La brèche de Naomi Wallace (USA), texte traduit par Dominique Hollier, mise en ondes Pascal Deux, avec Quentin Baillot, Thomas Blanchard, Bertrand de Roffignac, Louise Orry-Diquéro, Glenn Marausse, Julie Pilod et Souleymane Sylla, musique Frédéric Fresson enregistrée en public à La Mousson d’été, une réalisation de France Culture.Ce drame prend place entre les années 1970 et 1990, opérant des allers et retours entre les époques. Quatre adolescents se risquent à un jeu dangereux qui échappe à leur contrôle. Les effets de cette violence résonnent encore dans leurs vies d’adultes.
Des nouvelles du monde écrites en résidence à l’Abbaye des Prémontrés par des artistes de la Mousson d’été avec Davide Carnevali et Joseph Danan.
suivi de – DJ set / Ben Unzip
Dimanche 26 août
11h et 17h15 – spectacle de rue
Hémilogue
14h – lecture
Présence(s) de Pascale Henry (France), dirigée par l’autrice, avec Marie-Sohna Condé, Glenn Marausse, Bénédicte Mbemba, Louise Orry-Diquéro et Alexiane Torrès
Tout commence par un rêve. À la suite d’un cauchemar où un distributeur de billets lui affirme que la propriétaire de sa carte de crédit est décédée, ELLE, une femme d’une quarantaine d’années, se retrouve plongée dans une enquête criminelle intérieure. Elle s’adresse à elle-même une rivière de mots et de questions, cherchant à se prouver qu’elle est bien vivante. La recherche des preuves sera interrompue par un appel de sa fille. On retrouve l’adolescente dans un coin de rue où elle a l’habitude de rencontrer ses amis. Là où ils façonnent un monde à leur image, pressés de vivre et d’aimer. D’un tableau à l’autre une présence étrange les accompagne. D’une génération à l’autre se dessine alors l’écho changeant d’un même monde où les rêves cherchent une issue.
16h – conversation
Mettre en lecture et mettre en espace La multiplication des lectures publiques des textes dramatiques engendre des responsabilités nouvelles et parfois des incompréhensions. Des « metteurs en lecture » et des auteurs présents à la Mousson d’été feront le point sur les façons de « faire entendre » les œuvres.
18h – lecture
Excusez-nous si nous ne sommes pas morts en mer de Emanuele Aldrovandi (Italie), texte traduit par Federica Martucci et Olivier Favier, dirigée par Ivica Buljan, avec Alain Fromager, Charlie Nelson, Didier Manuel et Johanna Nizard
Dans un futur pas si lointain, l’exacerbation de la crise économique a transformé l’Europe en un continent d’émigrants. Des citoyens européens tentent de rejoindre clandestinement à bord d’un container des pays plus « riches » dans l’espoir d’un futur meilleur. Les quatre personnages de cette histoire sont deux européens, le Robuste et le Grand, une jeune femme d’Afrique du Nord contrainte d’émigrer à nouveau, la Belle, et le propriétaire du container, le Gras. Le voyage sera dur : la faim, la soif, la mer, la peur, la mort… Un voyage qui est à la fois un mirage et un cauchemar.
The writer de Ella Hickson (Angleterre), texte traduit par Dominique Hollier, dirigée par Ramin Gray, avec Quentin Baillot, Charlie Nelson et Julie Pilod
Les chroniques de Peter Sanchidrián : une flamme de José Padilla (Espagne), texte traduit par Victoria Mariani, dirigée par Michel Didym assisté de Yves Storper, avec Odja Llorca, Glenn Marausse, Catherine Matisse, Bertrand de Roffignac et Emeline Touron, musique Philippe Thibault
suivi de – DJ set / Dee Doo
Lundi 27 août
14h – lecture
Un corps de Geir Gulliksen (Norvège), texte traduit par Marianne Ségol-Samoy, dirigée par Jean-Thomas Bouillaguet, avec Quentin Baillot, Marie-Sohna Condé et Charlie Nelson, musique Philippe Thibault
Masha arrive en Norvège et tombe amoureuse d’Ole qui travaille dans l’entreprise où elle fait le ménage. Elle apprend la langue, se trouve un autre travail. Masha est un corps qui avance seul. Qui s’éloigne de tout ce qu’il connaît, de tout ce qu’il a appris, de tout ce qu’il sait. Un corps qui ne comprend pas lui-même ce qui lui arrive et accepte qu’on le touche. Ole veut être un corps pour Masha mais sans jamais vraiment comprendre ce que cela implique. Quand Masha ne veut plus être un corps pour lui, quand elle préfère être un corps pour un autre, alors il veut mettre ses mains autour de son cou et qu’elle soit à sa merci. Un Corps est un texte sur l’amour, le désir, la sexualité, l’attirance que provoque le physique d’un être humain.
16h – conversation
La dispute Cette dernière saison, une polémique a opposé les tenants du « texte » (écrit par un auteur) comme élément capital d’un spectacle, à ceux qui le considèrent comme secondaire, voire inutile. Nous invitons à un débat d’idées Nathalie Fillion et Pascale Henry, toutes deux autrices et metteuses en scène. Qui défendra quoi dans cette disputatio, élément traditionnel d’enseignement et de recherche des universités médiévales ?
18h – lecture
La traversée de Josep Maria Miró (Catalogne), texte traduit par Laurent Gallardo, dirigée par Laurent Vacher, avec Éric Berger, Didier Manuel, Charlie Nelson et Julie Pilod
Une jeune fille meurt dans les bras de sa sœur Cecilia, qui l’avait trouvée dans les buissons après qu’elle ai été brutalement battue. Cet événement va alerter les religieux à propos de l’avancement d’un projet humanitaire dans le village où elle travaille, une zone dévastée par la violence et les nombreux besoins des enfants et réfugiés. L’incident sera le point de départ d’un intense voyage émotionnel à l’égard de la foi et des principes éthiques.
20h45 – spectacle
La petite fille de Monsieur Linh d’après Philippe Claudel (France), mis en scène par Guy Cassiers, avec Jérôme Kircher à l’espace Montrichard
Monsieur Linh fuit son pays ravagé par la guerre en quête d’un meilleur avenir pour sa petite-fille. Il ne se sent pas chez lui dans ce pays étranger, jusqu’au jour où il rencontre Monsieur Bark. Celui-ci lui parle surtout de sa femme qui est décédée peu de temps auparavant. Monsieur Linh ne le comprend pas mais l’écoute, avec sa petite-fille sur ses genoux. Ils se rencontrent quotidiennement au parc, sur le même banc. Jusqu’au jour où tout change… Un récit poignant, inspiré de la nouvelle de Philippe Claudel à propos d’un homme qui doit fuir son pays avec le peu qui lui reste.
23h – concert / HOboken Division suivi de – DJ set / Théo Toussaint et Petter Parkeur
Mardi 28 août
14h30 – lecture
Ton plus extrême désir de Dimítris Dimitriádis (Grèce), texte traduit par Michel Volkovitch, dirigée par Véronique Bellegarde avec Thomas Blanchard, Alain Fromager, Glenn Marausse, Catherine Matisse, Johanna Nizard, Bertrand de Roffignac et Alexiane Torrès, musique Philippe Thibault
Les personnages du texte du marquis de Sade se réunissent de nouveau pour s’adonner aux exploits érotiques les plus extrêmes, mais cette fois-ci, ils sont dans un état d’immobilité totale. Cette condition change de fond en comble leur projet de vivre ensemble et leurs élans sexuels. Finalement, ils sont condamnés à subir une claustration, un emprisonnement perpétuel. Déchainements érotiques et échanges philosophiques se succèdent, tout en dénonçant une société qui écrase ce qui ne va pas dans son sens.
18h – lecture
Les chroniques de Peter Sanchidrián : 12 vœux de José Padilla (Espagne), texte traduit par Victoria Mariani, dirigée par Michel Didym, assisté de Yves Storper, avec Quentin Baillot, Éric Berger, Marie-Sohna Condé, Didier Manuel, Catherine Matisse, Louise Orry-Diquéro, musique Vassia Zagar
20h45 – lecture
L’heure bleue de David Clavel (France), dirigée par l’auteur, avec Maël Besnard, David Clavel, Emmanuelle Devos, Odja Llorca, Charlie Nelson et Anne Suarez
Alors que l’Été s’épanouit dans toute sa puissance, un homme, accompagné de son épouse et de leur nouveau-né, revient sur les lieux de son enfance et de sa jeunesse : une maison de famille sur les hauteurs d’une colline, une vieille bâtisse avec ses couloirs, sa poussière, ses secrets et la chambre du père. Un père malade qui voit son règne s’achever dans la douleur et l’impuissance, entouré de sa fille, de sa femme et de son dernier fils. Il a bâti ce royaume et en a pourri les fondations. La maladie le ronge, décompose son corps et le cœur des autres, de ceux qui lui ont voué leur vie. Le temps d’une journée, toutes les cartes seront rebattues et les figures changeront de main dans une révolution intime à laquelle personne n’échappera.
Tarifs et réservations
- Lectures et mises en espace : entrée gratuite
- Spectacle de rue : attention, le lieu de rendez-vous est tenu secret jusqu’au dernier moment – réservations et informations au +33 (0)6 30 86 29 72 (nombre de places limité)
- Spectacles : entre 8 et 11 € (tarif réduit pour les moins de 25 ans et les demandeurs d’emploi)
- Réservations au 03 83 81 20 22 ou à festivaldelamousson@gmail.com
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